Les réactions à l’impressionnisme : 1889-1925
A l’extrême fin du XIXe siècle, l’impressionnisme a désormais atteint son plus haut point de maîtrise et se change peu à peu en un nouveau classicisme.
Tout en restant fidèle à son essence, ses successeurs prendront des chemins divers, qu’il s’agisse du néo-impressionnisme, du symbolisme, du synthétisme ou du primitivisme.
Ces peintres ne se soucient plus désormais de représenter fidèlement la nature ; ils aspirent au contraire à affranchir leur art du cadre trop restrictif de la figuration pour explorer les différentes possibilités techniques de la peinture. Le paysage se dissout alors progressivement dans la subjectivité de l’artiste.
Les avant-gardes du début du XXe siècle poursuivront dans la même voie et revendiqueront avec force la liberté absolue du peintre face à la représentation de la nature.
Appelés par dérision les « Fauves », ces artistes anti-conformistes rejettent ainsi la transcription réaliste de la nature au profit de la force expressive de la couleur.