Le fauvisme occupe le devant de la scène artistique entre 1905 et 1910 environ.
Si Matisse en est le grand précurseur, Derain, de Vlaminck, Braque, Camoin, Manguin et Marquet en sont les représentants les plus illustres.
Ce mouvement se caractérise par l’audace de ses recherches chromatiques.
Les peintres ont recours désormais à de larges aplats de couleurs pures et vives, parfois violentes, sans lien réaliste avec le motif figuré.
La liberté de l’artiste face à la représentation fidèle de la nature aboutira, vers 1950, à l’abandon de la représentation figurative du paysage au profit d’un art abstrait qui dissout les éléments naturels dans des formes et des rythmes colorés.